Tags
Related Posts
Share This
Chamayouhouhou 5
Toujours un peu à la bourre, très fier de ma pochette débile, voilà les gateries de la semaine…
Vladimir Cosma – Les demoiselles de province
Composée entièrement à l’aide de couvercles de pot de yaourt par Vladimir Cosma , c’est l’archétype de la chanson faussement sympa.. Le seul problème c’est qu’on a du mal à se la sortir du crane et qu’on fredonne ça comme des cons toute la journée. Agaçant.
Loo & Placido – Rigby Reggae
Plus je l’écoute, plus je me dis qu’il est génial. Ca part comme un sinsemilia pourri, un espèce de reggae qu’on fait sur ordinateur et puis ce qui se passe derrière, l’arrivée des voix, les coupures, les rattrapages, je sais pas vous moi ça me fait bouger la tête comme ça (cf schéma 1). Oui, un reggae fait sur un TO7 !
Boris Gardiner – Ain’t no sunshine
Oh oui je sais ce que vous allez dire, les vieux standards de la soul repris par des papes du reggae c’est un peu facile. Oui, bah justement, sur l’original on n’a pas des cuivres doux comme cela, ni la flute… Et puis un mec qui fait du reggae et qui s’appelle Boris merde !
The Drifters – Under The Boardwalk
Bon alors là je vous mets au défi de pas prendre le pommeau de douche, le stylo quatre couleurs, ou la courgette, et de commencer a crooner avec les drifters Et à 1min 54 là on s’aperçoit que les drifters c’était les punks de l’époque, ils osent tout ils ont peur de rien (blues) : les violons, les fausses castagnettes ramenées de leur vacances sur la Costa Brava en 1954, tout y passe.
Al Green – I’m A Ram
Al green… si on compare par rapport aux drifters, l’est plus mal coiffé, il miaule plus, il feule aussi, il se roule par terre, il a l’œil torve et plein de choses qu’on n’ose avouer bref : ca sent carrément plus le cul. On continue à claquer des doigts, mais on avance derrière nos hanches qui chaloupent et le sourcil qui dit « j’arrive ».
Camille Yarbrough – Take Yo’ Praise
Camille Yarbrough ça commence par le jeu de « tain où est-ce que j’ai entendu ça ? « . Pas mal dans l’esprit de Al green, mais cette fois c’est cette basse qui enveloppe. Et comme le faisait remarquer à si juste titre Jonckhee, les paroles, le refrain le plus débile et simpliste est répété comme un hymne, oui mais voilà avec cette voix même la pub Juvamine elle la ferait passer.
Nostalgia 77 – seven nation army
Voilà le titre est bon, déjà culte et ca fait un peu de la fraicheur de l’entendre comme ça, avec une voix soul… De la soul 70 qui reprend du rock 2000, comme si les choses se passaient à l’envers.
Carl Dawkins – Satisfaction
Rien à dire, juste bouger la tête toujours comme sur le schéma 1.
De La Soul – Sweet Dreams
Après le 70 qui fait du White Stripes, De la Soul qui fait du Eurythmics… je me dis peut être s’il ne devait y avoir qu’un seul titre de hip-hop au monde ce serait celui-là… j’exagère ? Oui sans doute un peu, mais le flow et la goutte d’eau bon sang !
Mos Def – Sex, Love and Money
Tiens encore un flute qui traine, ca pourrait être un thème de cette compil non ? « Flutes qui trainent « . Bref ca c’est Mos Def, qui a emprunté le tambourin des Fabulous Troubadours : c’est pas parce qu’on est minimaliste que c’est dur de faire groover, la preuve…
Linda Lyndell -What A Man
C’est là qu’on s’aperçoit que même si les Salt’n Pepa elles étaient bien produites elles ont pas inventé le fil a couper le beurre, enfin vous voyez ce que je veux dire non ? Bref : schéma 1.
Creedence Clearwater Revival – Down On The Corner
Ca ne vous fait pas sauter partout cette chanson ? Moi si. Du rock sudiste par des blancs qui ont des voix de blacks ? Ya pas encore un problème là ?
Canned Heat- Going Up The Country
Qu’est ce qu’on a là ? Oui je vous le donne dans le mille : de la flute qui traine farpaitement comme disait obelix ! Donc si on essaye d’oublier la pub, le bonhomme en papier et tout et tout, même si je me suis fait violemment vilipender là-dessus, je trouve ça frais. Et puis le jeu drôle là aussi c’est d’essayer d’imaginer la tête d’un bonhomme qui chante comme ca non ?
Serge Gainsbourg – Les papillons noirs
Oui oui oui c’est serge qui chante avec…Michèle Arnaud ! Une productrice que personne sait qui c’est (faut demander au inrocks ils pourront en faire un numéro spécial et 5 compils hommage). Une chanson d’ambiance ou peut être j’ai pas tout compris ce qu’elle veut dire. En tout cas moi ça me donne envie de me saper en costard et d’arriver dans un château pour une fête mystérieuse. Tiens si je faisais ça ce soir au lieu de regarder la télé.
Thomas Fersen – Borborygmes
Et allez un autre français (sans flute cela dit). La guitare tranquille et le texte, le texte !! Une bête de scène à ce qu’on dit en plus…
Coco rosie – Jesus love`s me
Pas un commentaire de plus sur les sœurs Cassady parce que je risque d’avoir un gage si je n’emploie pas le mot « mignon » et de me retrouver à faire le tour d’issy les moulineaux à cloche pied… Pour info et contrairement à ce que prétend ce morceau elles sont pas si jolies que ca.
Moondog & the london saxophonic – Bird’s lament
Bon, il en faut un à chaque fois. Celle d’avant c’était colonel Bagshot là c’est Moondog avec un hommage a Charlie Parker. Juste je vous rappelle la procédure, on fait le noir (on éteint la lumière je veux dire pour les petits rigolos qui font une imitation de bill cosby) on écoute et à la fin du morceau on se demande comment les gens ont pu faire encore de la musique après ca… pour les curieux la tête et l’histoire du monsieur valent la peine http://www.moondogscorner.de/
Allez, en bon rabat-joie, je ne peux pas retenir une petite anecdote pour le numéro spécial des Inrocks sur les papillons noirs… cette chanson a été reprise par le groupe Bijou, et a fait remonter Gainsbourg sur scène en 1978, après 15 ans d’absence. Gainsbourg revient donc en public, avec une trouille carabinée parait-il (j’vous dis ça, moi, j’y étais pas), spécialement pour chanter « les papillons noirs », qui devient un hymne aux oiseaux de nuit de la scène punk parisienne. Un bon coup pour se réconcilier avec la jeunesse branchouille de l’époque (6 mois avant, il s’était plutôt condamné au public des campings avec Sea Sex and Sun).
et la 18 alors, elle se passe de commentaire peut-être ,
Quand un chasseur croise un simplet, le seul langage qu’ils peuvent utiliser est celui de la musique, de l’amitié, de la découverte ludique de l’autre. Comme si ce morceau était LA grande métaphore de compilfight et de la vie…
bien qu etant oblige de garder le doigt sur la souris pour garder l’ecoute (comme si votre site demandait une attention corporelle de chaque instant), je suis fracas emotionel (et crampe au bras) par la reecoute de delasoul dans sa salle de bain, de thomas dans son lit, et de mos def dans une flute… merci chamafou
N’étant pas une spécialiste de ce genre de chose : [fanboy mode] Juste … Merci. Continuez, je vous aime. [/fanboy mode].
; p
Je n’ai pas de carte son, je n’ai donc pas pu écouter la compil. Mais je voulais juste dire que je trouvais la pochette très drôle.